3. Juli 2016

Le Matin Dimanche

On ne joue pas avec les principes
fondamentales de l’égalité,
même pas avec des bonnes intentions



Par Michel Audétat

La question fondamentale sur laquelle je travaille: d'un côté, l'éloge de la démocratie est passé du côté de ceux que l'on désigne comme popu­lis­tes; d'un autre côté, une mise en cause plus ou moins explicite des procédures démocratiques se fait entendre dans le camp favorable à l'UE. Existe-t-il une 3e voie?

L'éloge des populistes n'est pas un éloge pour la démocratie mais pour une mode de décision par laquelle il pense qu'on peut détruire l'Union et la communauté européenne. Ces populistes ne s'expriment non plus pour la démocratie directe dans laquelle une petite minorité des citoyens peu­vent déclencher un vote populaire mais pour le plébiscite comme instru­ment supplément des dirigeants. Les vraies démocrates ont compromis que l'état nation peux plus réaliser la démocratie, une économie globalisé peut seulement être civilisé par une démocratie transnationale ou supra­nationale qui évite qu'un état nationale exige soit chantagé par les entre­prises concernés qui menaceraient de quitter l'état exigent. Ceux qui re­fusent la rénovation de l'UE et la transformation de son fondement car l'emplacement des traités par une constitution fédéraliste européenne se laisse piéger par l'illusion de penser qu'on peut renforcer l'UE tout en continuant d'exclure les citoyens.

Le Brexit aura-t-il pour effet de dissuader la consultation populaire au sein des pays membres de l'UE?

Il va servir comme prétexte par les ignorants: Car une plébiscite - in­ven­té d'ailleurs par Napoléon le III pour détruire la démocratie – n'est pas la démocratie directe et ne peut pas être instrumentalisé par les nationalis­tes. Mais il y a des politiciens pour qui l'idée est trop exigeante et pas assez confortable d'intégrer directement les citoyens dans des décisions dé­ter­mi­nantes. Ils préfèrent de faire la politique tout en excluant ou mar­gi­na­lisant les citoyens qui serait affaiblissait encore plus la démocratie déjà en régression dans presque toutes les états.

Avenir Suisse a formulé des propositions suggérant que le principe 'un homme, une voix' pourrait être remis en question pour donner plus d'importance au vote des jeunes dans une société vieillissante. Qu'en pensez-vous?

J'étais très content que les deux présidents des jeunes socialistes et des jeunes radicaux ont évité de tomber dans cette piège quand ils viennent de dire que les jeunes produisent des autogoals quand ils renoncent à la participation des referendums importantes. Il faut mo­bi­li­ser les jeunes pour la participation et ne pas changer le principe one person one vote, qui ouvrait le box de pandore envers un nouveau suf­frage de recensement. Dans la continuité de ces discours les mêmes vont dire un jour, que ceux qui peuvent répondre à cinq questions dif­fi­ciles peuvent doubler le poids de leurs votes, parce qu'ils sont plus intelligent que les autres. On ne joue pas avec les principes fon­da­men­tales de l'égalité, même pas avec des bonnes intentions ...


Kontakt mit Andreas Gross



Nach oben

Zurück zur Artikelübersicht