17.05.2004

Quditien Jurassien

«Une crise relationnelle»

Le gouvernement avait compris qu'il faut faire quelque chose, en ce sens je regrette le non du peuple. Les majorités sont faibles et toutes les formations politiques ont été au moins à moitié désavouées. Ce refus du JPO exprime aussi une assimilation du mécontentement et, quand on ne se sent pas très bien, on ne peut pas s'ouvrir. Je perçois une crise relationnelle dans le Jura entre les individus, les régions et les entités politiques. Le plus grand danger serait de se laisser paralyser par des angoisses, d'entrer dans cet immobilisme que le Jura reprochait tant à Berne. Il me semble que c'est le moment d'organiser une vaste table ronde avec toutes les composantes de la société civile et des forces politiques pour trouver une issue commune à ce danger.

Il faut imaginer une autre relation entre l'état et citoyens, pour tenter de réaliser ensemble ce qu'aucun ne pourrait faire seule. L'état pourrait être ressenti comme une instance qui vous soutient dans tous les domaines, pour combattre la morosité, pour agir dans le social, le culturel, la nature, le tourisme. jh

Andreas Gross



Nach oben

Zurück zur Artikelübersicht